Avalanche vers le Tacul

Ici on parle montagne, et c'est aussi là que vous pouvez présenter vos sorties, également en dehors du Grand-Massif.

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Dom (klashkabob)
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Avalanche vers le Tacul

Message par Dom (klashkabob) » 20 févr. 2010 21:44

Une nouvelle terrible, qu'il va falloir pouvoir digérer.

2 jeunes de la vallée, Morillon, Verchaix, 25 et 27 ans, moniteurs, aspirant guide, ont perdu aujourd'hui la vie dans le Massif du Mont-Blanc.

On est plusieurs sur ce forum a les avoir cotoyés, de près ou de plus loin, très bien connaitre leurs proches, parents, amis.

C'est donc avec émotion que je fais cette annonce, pour exprimer, personnellement, et au nom de notre communauté, toute notre solidarité et soutien aux proches.

Merci donc de garder à ce fil cet unique objectif

marsch
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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par marsch » 21 févr. 2010 09:00

Navrée d'entendre ça Klahs...
..La montagne reste tellement dangereuse même pour les plus expérimentés... ça fait peur.

Mes condoléances et meilleures pensées aux proches.

Amandine
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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par Amandine » 21 févr. 2010 12:19

Que dire que dire... je suis effondrée... c'est deux amis très proches, j'étais avec eux. Je n'osais pas commencer de sujet sur le forum, par respect pour eux, ils sont toujours discrets, je tiens à rester dans leur éthique.
Ils ne méritaient pas cela, n'ont pas commis d'erreur... c'est dur... La montagne est avant tout imprévisible.

Merci à toi Klash et au forum pour votre apport de soutien.
Ils nous manquent à tous déjà tellement, c'est un très grand vide, impossible à combler.

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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par freerider74 » 21 févr. 2010 13:06

Un moment bien difficile pour tous ceux qui les connaissant.

Condoléances et courage dans ces moments difficiles !

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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par samoens » 21 févr. 2010 15:21

Condoléances et courage à la famille et aux proches.

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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par skals » 21 févr. 2010 17:54

Aïe, la montagne est terrible, et en particulier la Haute, tellement imprévisible.

Mes pensées vont aux familles et à leurs connaissances, à qui je souhaite de trouver la paix malgré le drame.

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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par MtSaX » 21 févr. 2010 18:13

condoléances

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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par heyjack » 22 févr. 2010 10:55

Que dire... la montagne est cruelle.
Condoléances

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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par papy pat » 22 févr. 2010 11:21

La montagne se punit elle-même en tuant ceux qui l'aiment tant!
Toute ma sensibilité s'ajoute ici aux soutiens émus qui s'expriment pour les familles et les proches.

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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par Giffre » 22 févr. 2010 14:53

Beaucoup de tristesse de voir partir si jeune nos amoureux des montagnes.
Toutes mes pensées vont aux familles qui sont touchées par ce drame ainsi qu'aux ESF de Morillon et de la vallée.

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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par miamivince » 23 févr. 2010 12:31

Je me joins également à vous adresse mes pensées à leurs familles et proches.

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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par Forezjohn » 23 févr. 2010 13:06

Toutes mes condoléances aux familles et aux proches :cry:

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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par Mich59 » 23 févr. 2010 14:58

Condoléances, courage!

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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par criou » 23 févr. 2010 17:35

Toutes mes condoléances aux deux familles.

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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par klode » 23 févr. 2010 17:55

Toutes mes pensées émues aux familles et aux proches de ces deux jeunes gens qui ont payés au prix le plus fort leur passion pour la montagne

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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par peufpeu74 » 01 mars 2010 05:00

Mes condoléances à toutes les familles et proches... C'est vraiment dur d'entendre pareil drame.

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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par Amandine » 10 mars 2010 14:08

Bonjour à tous et merci de vos messages qui aident même si ...

Je tenais à écrire un message plus détaillé sur le forum, et enfin, il semble que les mots viennent.

Thomas est (ou était?) un de mes meilleurs amis, comme on peut en compter si peu sur les doigts d'une main. Quand nous étions tous les deux dans le coin, nous étions toujours ensemble à partir skier grimper randonner.
A peine rentrée d'Inde, je recevais le lendemain matin un message sur mon portable "et si tu veux te gaver ce matin...". Nos plans, souvent organisés à la dernière minute, prenaient un côté "bonne franquette", on vivait le présent à fond à l'heure, et on aimait ça !
Stevan, un super copain, et de Thomas aussi, avec qui on se retrouvait pour skier sur le Grand-Massif. Ces deux là avaient déjà partagé de nombreuses courses en montagnes ces dernières années.

Avec Thomas, on enseignait le ski à Morillon. Stevan était notre collègue également il y a qlq années de ça.
Et donc, les samedis, entre deux semaines de cours collectifs, alors que nos collègues continuent de faire "des heures", nous on préférait se rayer pour repartir skier et passer des bons moments ensemble, vivre notre passion, et la partager ensemble.

Ce samedi 20, nous partions pour skier le couloir Jaeger. Thomas m'avait montré le topo, sur les bancs de l'école de ski, alors que nous attendions nos cours la semaine d'avant. On en avait parlé, il l'avait bien préparé, même mieux que d'habitude lui avait-on fait remarquer. Et c'est sûr, je lui donnais toute ma confiance.

Stevan, dans le coin ce week end, se joint à nous. En route pour Chamonix, les 3 copains, à raconter des conneries encore et encore...
On prend la benne jusqu'à l'aiguille du Midi. La haut, on rencontre même 2 pisteurs de Morillon, coïncidence sympa !
Puis nous partons rapidement en suivant le trajet de la vallée blanche jusqu'au pied de ce couloir Jaeger, juste à côté de Gervasutti.
En arrivant, ouahouuuu ! Ca impressionne !

Une petite pensée pour Skals, Freerider et compagnie, le Gerva, c'est sur, je serais pas montée dedans avec ses seracs au-dessus de la tête.

Le Jaeger semble plus "rassurant" même s'il parait si énorme comparé aux photos que l'on peut voir sur les topos. J'avoue à Thomas et Stevan être très impressionnée et mentalement, sentir que la pression monte... ce que je n'aime pas, je sais que je ne skie pas avec toutes mes compétences ensuite. Et là, ca ne pardonne pas. A la descente, il n'y a pas droit à l'erreur.
De plus, le vent souffle fort, et il fait déjà très froid (-14° à l'aiguille le matin apparement).
Bon, maintenant qu'on est là, allons voir ça de plus prêt nous dit Thomas.
On s'approche en ski de rando et on commence à monter jusqu'au pied du couloir. On voit de mieux en mieux cette pente raide et je découvre certaines parties glacées qui ne participent pas à me rassurer.
Thomas, lui, en a déjà vu de bien pire et plus il s'approche, plus je sens son engouement pour la montagne monter. Il est heureux dans ces moments, ca se voit... et ca fait plaisir à voir ! Plaisir à partager avec lui !
Stevan nous suit gentillement... lui aussi a déjà fait de la cascade de glace donc un couloir raide à grimper ne lui fait pas peur.

Puis nous continuons à pied, trop raide pour continuer en peaux. Thomas brasse dans la poudre, dur labeur pour lui. Même en seconde position, je brasse pas mal, alors c'est pour dire, il a du mérite !

A l'approche de la Rimaye, nous nous équipons, les skis sur le sac, crampons piolets et on s'encorde. On fait ça vite car ça caille trop ! Thomas commence à monter, Stevan l'assure pendant qu'il traverse la rimaye.
Il brasse encore dans la poudre, mais arrive quand même à grimper assez vite.
A mon tour ensuite, je me retrouve à brasser aussi avec ces 2 piolets bizarres que je n'ai jamais utilisé avant. Ca change du simple piolet droit et cela ne participe pas non plus à me rassurer. Ce sont des piolets pour la cascade de glace et j'me vois mal faire ça dans un couloir pareil !
Bref, "allez Amandine, booste-toi un peu" me dis-je, et voilà qui fait avancer un peu plus. Je m'approche de la rimaye, et je sais dans ma tête qu'une fois la rimaye traversée, il sera plus dur pour moi de faire demi-tour si je le décide.
Et on se prend encore de la neige soufflée dans la tête, ca caille, et je brasse toujours dans cette neige poudreuse en bas.... je m'arrête, puis je repars... puis, nan, sur un coup de tête, l'enlève la corde du mousqueton, je défais le nœud, et je redescends en disant à Stevan, je me sens pas, je vous laisse le faire. Stevan comprends tout à fait et me laisse libre de mon choix. Je lui demande comment il se sent, il me répond "bien, le bas poudreux est éprouvant mais ensuite, ca ira mieux".
Je pars en lui disant "Je penserais bien à vous les gars".
C'est dur de laisser sa cordée, j'aurais voulu le skier avec eux ce couloir.

Et plus bas, j'enlève les crampons, remets les skis, et descends gentillement jusqu'au replat au pied du couloir, un peu plus au soleil... un chouilla plus chaud. Il est midi tout just passé, j'en profite pour manger un bout, en les suivant des yeux.
Thomas devant et Stevan en dessous, relié par la corde.
Il se rejoignent à un moment, attendent, papotent, racontent encore des bétises surment...
Moi j'ai de plus en plus froid, alors j'attends de voir s'il redescendent maintenant ou bien s'ils continuent.
Thomas m'avait dit avant pour me rassurer :"Ne t'en fais pas, si tu le sens pas, y'a plein d'autres choses biens à faire dans le massif".
Donc peut-être auraient-ils pu redescendre. Mais en même temps, je ne voulais pas les freiner dans leur ascension. Ils sont tellement heureux. Je voulais les regarder descendre, se faire plaisir à skier ce couloir ensemble.
Et puis, Thomas repars devant, ils continuent l'ascension.

Alors moi, je traverse le grand plateau jusqu'à rejoindre le chemin de la Vallée Blanche. Pensant ne pas trop tarder à redescendre car il fait vraiment froid.
Et puis, j'attends encore un peu, malgré le froid, je profite de l'endroit, ce paysage si pure, probablement l'endroit que je préfère sur Terre. Je les regarde progresser vers le haut, je suis deux petits points dans ce couloir, un vert et un orange. Ils en sont au 1/3 du couloir. Je me tourne de l'autre côté, regarde les Grandes Jorasses, pensant à toutes ces anecdotes que Tom me raconte.

Et quand je me retrourne vers le couloir : un énorme nuage est là stagnant sur toute la hauteur des couloirs et masquant le Jaeger et le Gervasutti. "Les pauvres, ils doivent avoir vraiment froid et ne rien voir dans cette purée de pois" ai-je pensée au premier abord, sans avoir compris.
Puis je vois des débris noirs en bas voler "oh des pierres ?"..."des pierres tombent ? hein ? nan, une coulée ? c'est le nuage d'une coulée? Non ?" Je ne peux pas y croire.
Le nuage se dissipe et au fur et à mesure je cherche mes amis dans le couloir, là où mes yeux les avaient laissés. Mais non, ce n'est pas possible, je ne les vois pas, je cherche sur les côtés, pensant qu'ils se sont refugiés quelquepart... mais non, aucun point orange ni vert... ce n'est pas poossible... et je réalise que : ils doivent être en bas, avec ces débris noirs, il faut faire quelquechose, leur porter secours.
Ni une ni deux, j'essaye d'appeler le pghm, pas de réseau... comment faire?
Des gens sont plus haut et "attendent". Ils n'ont pas vu la coulée c'est sur. Je crie de toute mes force à l'aide. Sans réseau je ne peux rien faire.
Mais je ne sais pas s'ils ne m'entendent pas, ne me voient pas, ou s'ils ne veulent pas bouger, ils repartent de l'autre coté, suivant un autre passage de la vallée blanche.
En les appelant, je remontais en escalier sur un 50 aine de mètres et là, "oh, quelques barrettes", j'appèle le pghm, c'est bon, ils répondent.
Calmement j'essaye d'expliquer ce qui s'est passé. Ils mettent un hélicoptère de suite en route vers le couloir. Je leur dit me rapprocher du bas du couloir pour apporter secours au plus vite.

Je commence à ski puis, je suis bien trop loin alors "on se calme Amandine, remets tes peaux, ca ira mieux".
Et hop, je repars en peaux du plus vite possible. Le pghm me rappelle, mes doigts gèlent au téléphone pendant que je me bas avec mon cœur et mes poumons pour aller plus vite. L'hélico est en route...
J'espère que l'hélico arrive avant moi, j'ai peur de voir les dégâts. Je l'entends, mais ne le vois pas encore et après 15 minutes de remontée en peaux j'arrive au pied du couloir. J'espérais aussi voir mes amis se relever d'ici à ce que j'arrive, ou bien bouger un peu. Mais nan, j'arrive et le pied du couloir parait sans vie, un gant à Stevan, un ski à Thomas... et d'autres choses étalées partout, des bâtons... Je soulève le sac de Stevan, personne au bout, pareil avec celui de Tom. Je les rassure en leur criant "Tenez bon les gars, je vais vous sortir de là, l'hélico arrive, tenez-bon".
Je sors mon arva et cherche. J'en trouve rapidement un premier, sonde, il est là, sous à peine 30 cm de neige. Je pèle, je reconnais Stevan aux couleurs de ses vêtements, tiens bon Stevan, ca va aller. Je pèle je pèle, pas facile de trouver la tête, je veux qu'il respire. Je lui sors le bras, le secoue un peu pour qu'il sente que je lui là, et l'hélico arrive, le pghm m'appelle en même temps me disant de mettre les bras en Y pour que l'hélico me voit. Mais que faire, je peux pas faire 3 choses en même temps, alors je lève un bras, pèle de l'autre. L'hélico s'approche, il y a trop de vent, il bouge, ne peut pas se poser repars... nannnn et je suis là avec Stevan inconscient. Allez, j'essaie de lui dégager la tête mais...
Je vais passer les détails et résumer cela en disant que j'avais compris que je ne pouvais pas faire plus.

Pendant ce temps l'hélico refait un tour, et au second, hélitreuille les secouristes. Le premier arrive se dirigeant vers Stevan que je lui indique. Je remets vite les skis et repars en peaux avec l'arva chercher Thomas.
Je parcours toute la coulée en zig zag, rien rien rien ... Thomas t'es où mon ptit Tom' ?
Je jette un œil aux secouristes qui sondent en suivant un bout de corde trouvé vers Stevan. Et il remonte jusqu'à Thomas. Je redescends vers lui, en le regardant, en priant, en regardant vers le ciel "S'il vous plait, faites qu'il soit en vie, il doit vivre, il doit vivre". Un secouriste lui prend le pou... j'y crois fort, il vit encore... et il laisse sa main tombée au sol... non, ce n'est pas possible, j'ai pas envie de comprendre, ce n'est pas possible...

Je fais un signe aux secouristes, les bras en croix, comme pour demander une réponse. Et l'un d'eux me répond par le même geste, les bras en croix. C'est fini.

Je récupère quelques trucs qui traînent sur la neige, puis ils m'indiquent de descendre un peu plus bas.
Je parle avec un Allemand qui grimpait dans une goulotte non loin et qui a vu le même nuage. Je balbutie, mes paroles sont remplies de larmes mais en même temps, je les garde, j'ai besoin de qqun pour en parler, pour que ca sorte. Mais mes deux compagnons, et mon confident ne répondent plus... je suis un peu perdue...

Les secouristes vont finalement me faire évacuer par hélico jusqu'au pghm à Chamonix. Je me fais hélitreuiller avec un autre secouriste, sans trop comprendre, nous nous élevons dans les airs au dessus du couloir puis au dessus des glaciers, des montagnes, ça tourne ça tourne, et je vois s'éloigner mes deux compagnons attendant au pied du couloir, comme deux petits points de nouveaux, l'un a côté de l'autre. Ils sont ensemble, eux.

Je remercie les secouristes qui m'ont beaucoup apporté par leurs paroles, leur compréhension...

Maintenant, le temps continue même si dans ma tête il semble encore bloqué à ce 20 février...

Dom (klashkabob)
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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par Dom (klashkabob) » 10 mars 2010 15:18

On est avec toi Amandine

courage !

papy pat
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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par papy pat » 10 mars 2010 16:13

Amandine
Je n'avais jamais rien lu d'aussi fort, d'aussi conscient.
Ce drame avec lequel tu vivras désormais , tu as bien fait de nous en communiquer l'intensité du déroulement. Nous le partagerons avec toi, avec les parents de tes amis, dans le plus grand respect de l'enthousiasme que la montagne déclenche en nous, elle qui ne sait pas à quel point nous l'aimons.
Toi qui enseignes le ski aux jeunes avec une telle passion qu'elle t'emmène au bout du monde, tu ne le fais pas pour qu'un jour, compétents et aguéris, ils connaissent un tel aboutissement. Bien au contraire,tu le fais pour qu'ils profitent de cette joie immense de parcourir avec aisance ces espaces merveilleux, grandioses, irréels tellement ils sont beaux, balisés ou non. Continue avec foi ce partage.
Le sort , le destin est au bout d'un chemin que chacun ignore. Celui sur lequel nous progressons ensemble sur ce forum est bordé d'affection. Reçois-en la force et la sincérité pour rythmer les battements de ton coeur.

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Re: Avalanche vers le Tacul

Message par freerider74 » 10 mars 2010 19:12

un récit très fort, ça devait vraiment pas être facile

courage

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