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Ainsi que pour vérifier la skiabilité du coin suite à l'énigme du d'jeun'z Thylon:
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Eh bien confirmation: grand ski en perspective, genre la descente de l'Oeil-de-Boeuf sur Emosson (viewtopic.php?f=25&t=1916&start=0)
On voulait enchaîner jusqu'au Colonney mais le mauvais temps et le passage par la vai ferrata de Curalla auront eu raison de notre motivation. Cette via? Bah, on n'en pense pas que du bien à vrai dire
Un peu trop aseptisé comme trip 
Surtout quand l'on sait les terrains qu'on va emprunter par la suite Donc on retrouve à 1420m la montée au refuge de Varan puis celle à l'Aiguille Grise du même nom par le couloir du Vellard:
Et vas-y que je te prends la pose
Arrivés au col, le mauvais temps fait son apparition et la Rouge est déjà en proie aux nappes de nuage tandis que deux personnes (plein centre de la photo sur la crête) s'empressent de redescendre:
Nous? Bah on continue et on se choppe une petite grêle des familles bien rafraîchissante
avant de faire la pause au sommet et au soleil, admirant une inscription qui n'aura, on l'espère, pas suscité un désespoir trop grand de son auteur...
... car il y a de quoi faire ici pour en finir
La vue sur Platé et une partie du Désert du même nom:
Non, ça ne vaut quand même plus la peine de monter les skis là
Bon, c'est pas tout ça mais on a encore du chemin alors on se bouge:
Direction la Rouge:
Des passages bien vertigineux en s'y rendant
Un petit air de Jardins Suspendus à la Blonnière... il faudra venir dans le coin cet hiver (aussi pour le couloir du Sautet)!
Montée à la Rouge:
Cette année c'est Julien qui fait le bouquetin (cf: photos de l'an passé)
Depuis le sommet de la Rouge on tente d'éviter la ligne de rappel et la descente par la crête pour couper direct sur le Sautet par une sorte de ligne de crête. Descente pas évidente finalement avec rappel foireux et corde qui se coince: obligé de remonter et de faire de la désescalade. Et puis la corde n'est pas assez longue de toute façon odnc désescalade pour tout le monde
Arrivé au niveau de la "rimaye", Julien me dit: "Vas-y saute dans le3 névé, y'en a mare de désescalader". Bah... c'est haut quand même! Mais j'y vais. A son tour. Quand il prend conscience de la hauteur, il fait moins le malin , mais bon il assume 
Après on s'y met quand même dans cette rimaye pour éviter de se la mettre sur ce névé foireux et un peu raide:
Depuis là, superbe passage à louvoyer entre les lapiaz:quel rocher magnifique, quel adhérence!
On arrive gentiment au Sautet mais le mauvais temps refait son apparition:
La Rouge ne sera bientôt plus qu'un lointain souvenir, engloutie qu'elle va être par un énorme banc de nuages:
Le Colonney est encore bien loin. Nous, on décide de quitter le navire en descendant par le rocher et les quelques bons névés rencontrés.
A ce propos et par rapport à la discussion sur les lapiaz (viewtopic.php?f=19&t=1938), ces derniers sont certes moins dangereux en fin de saison, il n'empêche qu'il faut vraiment se méfier: quelques-uns ne sont pas du tout comblés en-dessous de ponts de neige ramollis qui n'attendent qu'un poids superflu pour s'affaisser! Prudence, donc.
), direction l'Aiguille de Varan.
Pas de cohésion pour cette neige qui en plus est croûtée sur le dessus en rive gauche... je ne sais pas combien de temps j'y aurai passé. En tout cas, le mixte m'a sauvé et mon piolet avec pour attraper des prises qui m'ont permis de m'élever jusqu'à apercevoir, en face, les Quatre Têtes, la Pointe Percée et celle d'Areu 
