L'affectation pour un tiers à une ressource en eau potable aurait été ajoutée au dossier en cours de route. Les associations ayant porté les recours ont dénoncé un alibi de la commune pour contourner les interdictions de destructions d'espèces et de sites protégés, alibi sans lequel le dossier n'avait aucune chance d'être autorisé.hakan_cheronsen a écrit : ↑06 sept. 2023 11:38
Le maire assurait alors que la majorité des Clusiens étaient favorables à la retenue, ce qu’avait relevé le rapport de la commission d’enquête. Il déplorait que les opposants en aient fait un « totem contre le ski ». Car sur les 148 000 m3 prévus, un tiers doit être consacré à l’eau potable, et le reste à la production de neige artificielle.
La retenue de la Cluzaz n'avait pas pour vocation de capter des eaux de pluie par gravité mais de stocker de l'eau de source pompée plus loin.
Dans le cadre du recours en référé et au fond, les associations ont notamment mis en avant qu'il n'y avait aucun dispositif d'épuration de l'eau dans le projet alors même qu'elle serait interdite à la consommation du fait de son stockage pendant des mois en plein air, ce qui selon les associations, participerait à démontrer la manoeuvre frauduleuse destinée à donner au projet une part d'utilité publique (fictive) indispensable à son autorisation.
Attendons le jugement au fond.